Carine est originaire de Charleville-Mezieres.
C’est une petite fille et fille d’un célèbre glacier ardennais, les glaces Martinez.
Elle a toujours baigné dans cet univers sucré mais n’a pas voulu poursuivre l’aventure des glaces. Et c’est un tout autre domaine sucré qui l’attire.
Elle a choisi de s’installer à Marquigny, avec son mari, dans ce petit village ardennais.
Elle voulait élever ses enfants à la campagne, dans un havre de paix.
Son mari est horticulteur/paysagiste et il voulait un grand terrain de « jeu ».
Le début de l’aventure
Carine a toujours fait des confitures. Au début, elle les offrait à sa famille, ses amis, à des connaissances.
Elle fait partie d’une association qui fait de la cueillette sauvage. Ils font des confitures qu’ils vendent ensuite sur des marchés.
Tout le monde lui dit qu’elle a des idées originales et surtout qu’elle a tout ce qu’il faut chez elle pour faire des confitures.
Et c’est donc tout naturellement que les confitures Gônelle à suc’ voient le jour.
Après une formation de confiturière et aux normes d’hygiène, Carine démarre son activité en 2021.
Le processus est plus cadré. « Il faut être dans les règles »
D’où proviennent vos fruits ?
Ils viennent de son verger personnel qui représente 7000 m2, de cueillettes sauvages (églantier, ortie…) et de collègues producteurs ardennais pour les produits manquants ou qu’elle ne produit pas.
Elle n’utilise pas de fruits comme l’ananas, le fruit de la passion parce que ces fruits ne sont pas produits dans les Ardennes.
Par contre, Carine utilise quand même certains produits hors Ardennes car elle n’a pas le choix comme la vanille ou le rhum par exemple.
Et pour la fabrication d’une confiture comment ça se passe?
Ça commence tout d’abord par la plantation des arbres, l’entretien puis la cueillette.
Ensuite viennent les phases plus techniques et laborieuses pour certaines : l’épluchage puis la transformation (macération, cuisson).
Ces étapes sont longues, plus longues que si on achète de la pulpe de fruits.
« Je recherche la saveur, les goûts originaux »
Une fois que les fruits sont prêts, on commence à ajouter les autres produits nécessaires à une bonne confiture : le sucre, les épices, l’alcool et d’autres ingrédients.
On met en pot, on pasteurise et Carine ajoute les étiquettes et sa touche personnelle sur chaque pot.
Carine produit ses confitures en petite quantité dans un chaudron en cuivre
Je touille piam-piam avec une papinette en zieutant régulièrement pour avoir une belle consistance
Et pour le choix des noms ?
C’est en général une discussion familiale, autour d’un repas.
Lorsque Carine organise des ateliers à l’aveugle ou sur les marchés, elle ne donne que le nom de la confiture. Et il faut deviner ce que contiennent les confitures.
En général c’est une bonne indication pour trouver les ingrédients.
Le produit préféré de Carine
Sans hésitation c’est la confiture santé qui est faite avec des produits qui sont récoltés à l’arrière saison.
C’est une vieille recette ardennaise. On récolte en fin d’été, les dernières productions des jardins : le thym, le persil, le romarin.
Cette confiture a reçu le 1er prix de la fête de la confiture.
» Mes confitures je les utilise comme tisane «
Une à 2 cuillère à café dans de l’eau chaude et le tour est joué.
Le mot de la fin
On m’appelle la Gônelle et ceux qui me connaissent, savent que ce n’est pas pour rien
C’est du patois ardennais. Ça veut dire bonne bouille, bon bagout.
Retrouvez les produits de la gonelle a suc’ dans nos boutiques et en ligne
Existe-t-il des ateliers?
La gonelle a suc’ c’est aussi différents ateliers organisés par des prestataires.
Le laboratoire de Carine est son cocon mais il n’est surtout pas adapté pour recevoir du public.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à suivre Carine sur ses réseaux Facebook
